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Découvrez tout sur le thyristor !

Circuit de test d'un thyristor sur une plaque d'essai avec une LED rouge et des sondes de mesure.

Le thyristor est un composant semi-conducteur fondamental de l’électronique de puissance, conçu pour agir comme un interrupteur unidirectionnel contrôlable. Son nom dérive de la contraction de thyratron (un tube à vide avec une fonction similaire) et de transistor. Sa structure unique lui permet de commander des puissances électriques considérables avec une dissipation d’énergie remarquablement faible, car il fonctionne principalement en commutation, c’est-à-dire dans des états totalement ouvert ou fermé.

Ce composant trouve sa place dans une vaste gamme d’applications, de la commande de puissance dans les équipements industriels aux systèmes électroniques de faible puissance. Son invention a marqué un progrès significatif dans le domaine, ouvrant la voie à un contrôle de l’énergie électrique plus efficace et plus fiable. Sa capacité à gérer des tensions et des courants élevés tout en minimisant les pertes en fait une solution très recherchée dans les systèmes où la conservation de l’énergie est primordiale.

De la Diode à l’Interrupteur Intelligent

D’un point de vue fonctionnel, le thyristor peut être perçu comme une diode dont la mise en conduction est soumise à une condition de commande externe. Le symbole du thyristor ressemble d’ailleurs fortement à celui d’une diode, avec l’ajout d’une troisième borne, la gâchette (G). C’est cette gâchette qui confère au composant sa capacité de contrôle. Pour qu’un thyristor devienne conducteur, il doit non seulement être polarisé en direct, mais il doit également recevoir une impulsion de courant adéquate sur sa gâchette. Cette commande permet une commutation précise et intentionnelle, évitant les amorçages intempestifs. Une fois le thyristor amorcé, il est capable de maintenir l’état de conduction de manière autonome, ce qui rend inutile la présence continue du signal de gâchette.

Structure et Principe

Constitution Physique et Terminologie

La structure interne du thyristor est la clé de son fonctionnement. Il est constitué d’un monocristal de silicium composé de quatre couches de semi-conducteur alternativement dopées P et N, formant une séquence P-N-P-N. Cette architecture à quatre couches donne naissance à trois jonctions P-N distinctes.

Les trois bornes du thyristor sont reliées à ces couches :

  • L’anode (A), connectée à la couche P externe.

  • La cathode (K), connectée à la couche N externe.

  • La gâchette (G), connectée à la couche P interne.

Les trois jonctions sont désignées comme suit : la jonction d’anode (), la jonction centrale () et la jonction de cathode (). L’arrangement de ces couches et jonctions est au cœur du comportement de commutation du thyristor, agissant comme un interrupteur bistable.

L’Analogie à Deux Transistors

Pour comprendre le mécanisme de commutation, le modèle le plus pertinent est l’analogie à deux transistors. La structure P-N-P-N du thyristor peut être conceptualisée comme deux transistors mutuellement couplés : un transistor bipolaire de type P-N-P (TR1 ou Q1) et un transistor de type N-P-N (TR2 ou Q2). Dans ce montage, le collecteur de chaque transistor est relié à la base de l’autre, formant ainsi une boucle de rétroaction positive. La borne de la gâchette (G) est reliée à la base du transistor N-P-N, et la cathode (K) est son émetteur.

Ce couplage mutuel est le fondement du mécanisme de verrouillage du thyristor. Lorsqu’une impulsion de courant () est appliquée à la gâchette, elle sert de courant de base pour le transistor N-P-N (Q2). Ce dernier devient alors passant et génère un courant de collecteur () qui, par construction du circuit équivalent, est injecté dans la base du transistor P-N-P (Q1). En réponse, Q1 génère son propre courant de collecteur (), qui à son tour est réinjecté dans la base de Q2. Ce phénomène crée une boucle de rétroaction positive qui s’auto-entretient. Le courant d’anode () augmente de manière exponentielle et le thyristor passe à l’état conducteur.

Le processus est auto-suffisant une fois que la somme des gains en courant en base commune des deux transistors () dépasse l’unité, ce qui déclenche le phénomène de régénération. C’est la raison physique pour laquelle le thyristor peut être amorcé par une simple impulsion de courant et rester conducteur même après la suppression de ce signal de gâchette. Cette caractéristique le distingue fondamentalement d’autres composants comme les transistors bipolaires qui requièrent un signal de commande continu pour maintenir la conduction.

Principes de Fonctionnement et de Commutation

Les Trois États de Fonctionnement

Le comportement d’un thyristor peut être décrit par trois états distincts, influencés par la tension appliquée entre son anode et sa cathode et la présence d’un signal sur la gâchette.

  • État de blocage direct (forward blocking): Lorsque la tension anode-cathode () est positive, les jonctions et sont polarisées en direct. Cependant, la jonction centrale () est polarisée en inverse, ce qui bloque la circulation du courant. Dans cet état, le thyristor se comporte comme un circuit ouvert, ne laissant passer qu’un très faible courant de fuite.

  • État de conduction directe (forward conduction): Cet état est atteint une fois le thyristor amorcé. Les trois jonctions sont alors polarisées en direct, et le courant d’anode () peut circuler librement de l’anode vers la cathode. Le thyristor agit comme un interrupteur fermé, avec une chute de tension très faible (souvent inférieure à 2 V), ce qui le rend très efficace pour les applications de puissance.

  • État de blocage inverse (reverse blocking): Si la tension est négative, les jonctions et sont polarisées en inverse. Dans ce cas, le thyristor se comporte comme une diode classique, bloquant le courant. Un faible courant de fuite inverse peut exister, mais il est généralement négligeable. Cependant, si la tension inverse dépasse un certain seuil de claquage, un courant important peut circuler, ce qui est généralement destructeur pour le composant.

Le Contrôle : Amorçage et Blocage

Le contrôle d’un thyristor repose sur deux opérations fondamentales : l’amorçage et le blocage.

  • Méthodes d’amorçage (turn-on):

    • Déclenchement par gâchette : La méthode la plus courante et la plus contrôlée consiste à appliquer une impulsion de courant positive sur la gâchette. L’intensité et la durée de cette impulsion doivent être suffisantes pour provoquer le phénomène de verrouillage.

    • Amorçage par surtension : Le thyristor peut également s’amorcer si la tension directe entre l’anode et la cathode dépasse une valeur critique appelée tension de retournement (). Cet amorçage est indésirable en fonctionnement normal, car il peut endommager le dispositif. Les thyristors sont donc choisis de sorte que leur tension de retournement soit largement supérieure à la tension maximale du circuit de puissance.

  • Méthodes de blocage (turn-off):

    • Commutation naturelle : Pour les circuits alimentés en courant alternatif, le blocage est un phénomène naturel. Le thyristor s’arrête de conduire lorsque la tension de l’alternance positive s’annule, et le courant d’anode tombe en dessous d’un seuil appelé le courant de maintien. Le composant retourne alors à son état de blocage direct.

    • Commutation forcée : Dans les circuits alimentés en courant continu, le courant d’anode ne s’annule pas de lui-même. Le thyristor reste donc en conduction. Pour le bloquer, il est nécessaire d’utiliser un circuit externe (souvent appelé circuit de commutation) qui inverse momentanément la tension ou réduit le courant d’anode en dessous du courant de maintien.

Caractéristiques et Paramètres Clés

La Courbe Caractéristique V-I

La courbe caractéristique tension-courant () du thyristor est un outil essentiel pour analyser son comportement. Elle représente le courant d’anode () en fonction de la tension anode-cathode (), avec le courant de gâchette () comme paramètre.

La courbe illustre clairement les trois états de fonctionnement :

  • En polarisation inverse (): Le thyristor est bloqué, ne laissant passer qu’un faible courant de fuite. Si la tension dépasse la tension de claquage inverse (), le courant augmente brusquement.

  • En polarisation directe ():

    • État bloqué : Pour des tensions inférieures à la tension de retournement (), le courant reste très faible (courant de fuite direct).

    • Transition : Lorsque la tension atteint , le thyristor s’amorce, sa tension chute drastiquement, et il passe en état de conduction.

    • État passant : Le thyristor conduit avec une faible chute de tension, indépendamment de la tension d’alimentation.

L’influence de la gâchette est clairement visible sur cette courbe : en appliquant un courant de gâchette (), la tension de retournement () est considérablement abaissée. Pour un courant de gâchette suffisant (), l’amorçage peut se produire pour presque n’importe quelle tension positive. Cette capacité à contrôler le point de déclenchement est au cœur de l’utilité du thyristor en électronique de puissance.

Les Paramètres Électriques Fondamentaux

Pour spécifier un thyristor, plusieurs paramètres clés doivent être pris en compte.

  • Tension de blocage répétitive () : La tension directe maximale que le thyristor peut supporter de manière répétitive en état de blocage sans s’amorcer accidentellement.

  • Tension de claquage inverse ( ou ) : La tension inverse maximale que le thyristor peut supporter avant le claquage.

  • Courant de déclenchement de la gâchette () et tension de déclenchement de la gâchette () : Le courant et la tension minimaux nécessaires sur la gâchette pour amorcer le thyristor de manière fiable.

  • Courant de verrouillage () et courant de maintien () : La distinction entre ces deux paramètres est cruciale. Le courant de verrouillage () est le courant d’anode minimal pour que le thyristor reste en conduction après la suppression du signal de gâchette. Le courant de maintien () est le courant d’anode minimal pour que le thyristor reste en conduction une fois que l’état de verrouillage est établi. Le courant de verrouillage est toujours supérieur au courant de maintien, car il faut un courant initial plus important pour initier et stabiliser le phénomène de régénération que pour simplement le maintenir.

Paramètre Symbole Définition Unités Typiques
Courant de maintien Ih Courant minimum pour maintenir la conduction mA à A
Courant de déclenchement de la gâchette Igt  Courant minimum nécessaire pour l’amorçage mA
Tension de déclenchement de la gâchette Vgt Tension minimum requise sur la gâchette pour l’amorçage V
Tension de blocage directe répétitive Vdrm Tension maximale supportée sans amorçage V à kV
Tension de claquage inverse Vbr ou Vrrm Tension maximale inverse supportée V à kV
Courant moyen nominal Itab Courant moyen maximal supporté en continu A à kA

 

La Famille des Thyristors

La famille des thyristors comprend plusieurs variantes conçues pour des applications spécifiques, chacune avec des capacités de commutation distinctes.

Le SCR (Silicon Controlled Rectifier)

Le thyristor standard est communément appelé SCR (Redresseur Contrôlé au Silicium). C’est un dispositif unidirectionnel avec trois bornes (anode, cathode, gâchette) qui, comme son nom l’indique, est capable de rectifier un courant de manière contrôlée. Il ne peut être amorcé que pour une tension directe et se bloque naturellement en courant alternatif.

Les Thyristors à Commutation Avancée

Pour surmonter la limitation de la commutation forcée dans les circuits à courant continu, des thyristors à coupure commandée ont été développés.

  • Le GTO (Gate Turn-Off Thyristor) : Ce thyristor peut être mis hors conduction en appliquant une impulsion de courant négative et puissante sur sa gâchette. Cela offre une plus grande flexibilité de contrôle par rapport aux SCR standard, ce qui les rend utiles dans des applications nécessitant un contrôle précis de la commutation, comme les onduleurs.

  • L’IGCT (Integrated Gate-Commutated Thyristor) : Il s’agit d’une évolution du GTO, intégrant le circuit de commande de gâchette directement dans le composant. Cette intégration permet des temps de commutation encore plus rapides, ce qui les rend adaptés aux applications de haute puissance.

Les Thyristors pour Courant Alternatif

Ces dispositifs sont spécialement conçus pour les circuits à courant alternatif.

  • Le TRIAC (Triode for Alternating Current) : Il s’agit d’un thyristor bidirectionnel équivalent à deux SCR montés en tête-bêche. Le TRIAC peut être déclenché par une impulsion de gâchette positive ou négative, lui permettant de contrôler le flux de courant dans les deux sens. Cette capacité le rend idéal pour des applications de régulation de puissance en courant alternatif, comme les gradateurs de lumière ou les régulateurs de vitesse de moteurs.

  • Le DIAC (Diode for Alternating Current) : C’est un composant semi-conducteur bidirectionnel à deux bornes sans gâchette. Le DIAC s’amorce lorsque la tension à ses bornes dépasse une tension de claquage et est principalement utilisé comme élément de déclenchement pour les TRIAC dans les circuits de commande de phase.

Type de Thyristor Directionnalité Méthode d’Amorçage Méthode de Coupure Applications Typiques
SCR Unidirectionnel Impulsion de gâchette, surtension Commutation naturelle/forcée Redresseurs, contrôle de puissance en CC
GTO Unidirectionnel Impulsion de gâchette positive Impulsion de gâchette négative Onduleurs, hacheurs de courant
TRIAC Bidirectionnel Impulsion de gâchette positive/négative Commutation naturelle Gradateurs de lumière, variateurs de vitesse de moteur
DIAC Bidirectionnel Tension de claquage Courant sous le seuil de maintien Circuit de déclenchement pour TRIACs

Thyristor VS Autres Composants de Puissance

Le Thyristor face au Transistor Bipolaire (BJT)

La comparaison entre le thyristor et le transistor bipolaire (BJT) révèle des différences fondamentales liées à leur structure et à leur mode de commande. Le thyristor est un dispositif à quatre couches, tandis que le BJT n’en a que trois. Cette différence structurale a des conséquences directes sur la manière dont ils sont contrôlés et sur leur efficacité.

Le BJT nécessite un courant de contrôle continu à sa base pour rester en conduction. En revanche, le thyristor n’a besoin que d’une brève impulsion de courant sur sa gâchette pour s’amorcer et se verrouiller dans l’état conducteur. Cette distinction est cruciale pour la dissipation de puissance. Le BJT dissipe de l’énergie en continu dans son circuit de commande, tandis que le thyristor, une fois verrouillé, ne consomme plus de puissance dans sa gâchette. Par conséquent, la perte de puissance interne du thyristor est significativement inférieure à celle du BJT, ce qui lui permet de gérer des charges en kilowatts là où le BJT se limite généralement aux watts.

Le Thyristor face au MOSFET et à l’IGBT

Les thyristors, les MOSFET et les IGBT sont les trois principales technologies de semi-conducteurs de puissance utilisées aujourd’hui. Bien qu’ils partagent la fonction de commutation, ils excellent dans des domaines d’application différents en raison de leurs caractéristiques intrinsèques.

  • Commande : Le thyristor est un interrupteur bistable commandé par une impulsion de courant. Les MOSFET et les IGBT, en revanche, sont des dispositifs commandés par tension.

  • Vitesse de commutation : Les thyristors sont généralement plus lents (quelques microsecondes) que les MOSFET et les IGBT. La vitesse des IGBT est limitée par la tail current, un courant résiduel qui s’écoule pendant le blocage.

  • Gamme de puissance : Le thyristor excelle dans la gestion de très hautes puissances (plusieurs milliers de volts et d’ampères), bien au-delà des capacités des MOSFET et des IGBT.

La coexistence de ces technologies s’explique par la complémentarité de leurs performances. Les MOSFET sont supérieurs pour les applications à haute fréquence et faible puissance, en raison de leur vitesse de commutation élevée. Les IGBT sont des solutions efficaces pour les applications de moyenne à haute puissance, mais leur vitesse est limitée par le phénomène de tail current. Le thyristor, bien que plus lent, offre une robustesse et une capacité de gestion de la puissance inégalée. C’est pourquoi il reste le choix privilégié pour les applications de très haute puissance et basse fréquence, telles que les entraînements de moteurs industriels de grande taille, les redresseurs à haute tension et les systèmes de transmission de courant continu à haute tension (HVDC).

Caractéristique Thyristor BJT MOSFET IGBT
Vitesse de commutation Lente Moyenne Rapide Moyenne à rapide
Gamme de puissance Très élevée (> 1000 A) Moyenne (Watts) Faible à moyenne Moyenne à élevée
Type de contrôle Impulsion de courant Courant continu Tension Tension
Perte en conduction Faible Élevée Faible Faible
Directionnalité Unidirectionnel (TRIAC bidirectionnel) Unidirectionnel Unidirectionnel Unidirectionnel (généralement)

Applications Pratiques et Études de Cas

Le thyristor est un composant polyvalent dont l’utilisation s’étend à de nombreux domaines.

Contrôle de Puissance

Un exemple classique de l’application des thyristors est le gradateur de lumière. Ce circuit, qui utilise typiquement deux thyristors montés en opposition ou un TRIAC, permet de faire varier la valeur efficace de la tension aux bornes d’une charge. En ajustant l’angle de retard à l’amorçage, noté (alpha), pour chaque alternance du signal de courant alternatif, il est possible de contrôler la puissance délivrée à la lampe, et par conséquent sa luminosité. Lorsque , le thyristor est amorcé dès le début de chaque alternance, la lampe reçoit la puissance maximale. Lorsque est augmenté, la conduction est retardée, réduisant la puissance moyenne jusqu’à ce que , où la lampe est éteinte.

Conversion de Puissance

Les thyristors jouent un rôle essentiel dans les systèmes de conversion d’énergie.

  • Redresseurs : Les thyristors sont utilisés dans les redresseurs commandés pour convertir le courant alternatif en courant continu, tout en permettant de réguler la tension de sortie. Cette fonction est essentielle pour les alimentations de nombreux équipements industriels et grand public.

  • Onduleurs : Dans les onduleurs de puissance, les thyristors sont utilisés pour convertir le courant continu en courant alternatif. C’est une opération cruciale dans les systèmes d’énergie renouvelable, où l’énergie générée par les panneaux solaires ou les éoliennes (courant continu) doit être convertie en courant alternatif pour alimenter le réseau domestique ou industriel.

Commande de Moteurs Électriques

Le thyristor est largement utilisé dans les variateurs de vitesse pour le contrôle précis des moteurs électriques. Un variateur typique pour moteur à courant continu utilise un pont de thyristors pour convertir l’énergie du réseau alternatif en une tension de sortie dont la valeur moyenne peut être ajustée. Cette tension variable permet de contrôler la vitesse et le couple du moteur. La robustesse des thyristors leur permet de supporter les courants élevés et les conditions de fonctionnement des environnements industriels.

Synthèse et Perspectives

Le thyristor, avec sa structure à quatre couches et son principe de verrouillage par rétroaction régénérative, s’est imposé comme un composant incontournable de l’électronique de puissance. Ses atouts majeurs, tels que sa robustesse, sa capacité à gérer de très fortes puissances et sa faible dissipation d’énergie dans le circuit de commande, en font un choix stratégique pour de nombreuses applications.

Si l’émergence de nouvelles technologies comme les MOSFET et les IGBT a offert des alternatives plus rapides pour certaines applications, le thyristor est loin d’être obsolète. Il conserve un rôle indispensable dans les domaines de très haute puissance où les autres composants atteignent leurs limites. Sa fiabilité et son efficacité le rendent particulièrement pertinent dans les systèmes énergétiques modernes, des grands variateurs de vitesse aux projets de transmission HVDC (courant continu à haute tension) et aux installations d’énergies renouvelables. En fin de compte, le thyristor et ses descendants, tels que le GTO et le TRIAC, continuent d’être des piliers de l’ingénierie électrique, prouvant que les principes fondamentaux du contrôle de puissance restent d’une importance capitale.

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