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Fonctionnement d’une thermistance

Gros plan sur plusieurs thermistances, petits capteurs de température utilisés en électronique.

La température est sans conteste la variable physique la plus fréquemment mesurée dans les applications électroniques et industrielles, et la thermistance s’est établie comme l’un des capteurs les plus prisés pour cette tâche. Son nom, une contraction des termes résistance et thermique, définit avec précision sa fonction : un composant électronique passif dont la résistance électrique varie de manière prévisible en fonction de la température ambiante. D’un point de vue purement électrique, une thermistance se présente sous la forme d’une simple résistance à deux bornes, un aspect qui masque la complexité de son comportement intrinsèque.

Contrairement aux thermo-résistances (RTD) qui tirent parti de la variation de résistivité des métaux purs tels que le platine, les thermistances sont fabriquées à partir de matériaux semi-conducteurs. Ces matériaux, généralement des oxydes métalliques ou des céramiques, sont la clé de leur fonctionnement et de leurs propriétés distinctives. C’est cette composition qui confère à la thermistance sa relation R-T (résistance-température) hautement non linéaire, une caractéristique qui la différencie des autres capteurs et qui constitue un défi technique tout en étant la source de sa grande sensibilité.

Grâce à sa simplicité d’utilisation, son faible coût, sa rapidité de réponse et sa disponibilité en de nombreux formats (avec fils ou pour montage en surface), la thermistance a conquis une place de choix dans le domaine de la détection de température. Elle est le composant de base de nombreuses applications, allant des thermostats ménagers aux systèmes de protection de batteries et aux circuits de compensation de température. Pour appréhender pleinement son rôle et ses potentialités, il est essentiel de comprendre les deux grandes familles de thermistances et les principes fondamentaux qui régissent leur comportement.

Les deux Familles de Thermistances

Le comportement d’une thermistance face aux variations de température est la caractéristique la plus fondamentale qui permet de la classer en deux grandes familles : les thermistances à coefficient de température négatif (CTN) et celles à coefficient de température positif (CTP). Bien que toutes deux soient des capteurs de température, leur fonctionnement et leurs applications idéales divergent considérablement en raison de cette différence de coefficient.

Les Thermistances à Coefficient de Température Négatif (CTN)

Les thermistances CTN, ou NTC pour Negative Temperature Coefficient, sont les plus répandues dans le domaine de l’électronique. Leur principe de fonctionnement repose sur une relation inverse entre la résistance électrique et la température : lorsque la température augmente, leur résistance diminue de manière significative.

La caractéristique la plus notable des thermistances CTN est leur sensibilité élevée. Elles sont capables de détecter des variations infimes de température, ce qui les rend particulièrement adaptées aux applications nécessitant des mesures précises. Cette sensibilité est une conséquence directe de la nature non linéaire de leur courbe de résistance-température. Le changement de résistance par degré Celsius est plus prononcé à des températures plus basses, ce qui permet d’obtenir une résolution de mesure plus fine dans ces plages. Si cette non-linéarité peut rendre l’étalonnage plus complexe, elle est également la source de leur haute performance dans des plages de mesure spécifiques.

Les thermistances CTN sont fabriquées à partir de poudres d’oxydes métalliques qui agissent comme des matériaux semi-conducteurs. Des oxydes de manganèse, de nickel, de cobalt et de cuivre sont mélangés et traités pour former un corps céramique. La composition exacte et les techniques de production déterminent la résistivité et la forme de la courbe R-T du composant final.

Les Thermistances à Coefficient de Température Positif (CTP)

À l’inverse des CTN, les thermistances CTP, ou PTC pour Positive Temperature Coefficient, voient leur résistance augmenter avec la température. Leur comportement ne suit cependant pas une progression linéaire ou exponentielle régulière. Au lieu de cela, les CTP sont caractérisées par une transition de résistance très abrupte et forte une fois qu’un seuil de température critique est dépassé. En dessous de ce seuil, leur résistance est faible et relativement constante, mais dès que la température dépasse ce point de commutation, la résistance augmente de plusieurs ordres de grandeur de manière spectaculaire, pour ensuite rester presque constante ou diminuer légèrement au-delà de cette zone de transition. Ce comportement unique, qui s’apparente à une réponse en tout ou rien par rapport à un point de consigne, les rend particulièrement efficaces pour des fonctions de commutation ou de protection.

Un autre attribut distinctif des CTP est leur capacité d’auto-réinitialisation. Lorsque la cause de l’élévation de température ou du pic de courant est éliminée et que la température du composant redescend en dessous du seuil critique, la résistance de la thermistance CTP retrouve automatiquement sa faible valeur d’origine, permettant ainsi au circuit de se réinitialiser et de reprendre son fonctionnement normal sans intervention manuelle.

Les CTP sont généralement produites à partir de matériaux différents de ceux des CTN. Les thermistances CTP les plus courantes pour la détection de température et la protection sont fabriquées à partir de céramiques polycristallines dopées à base de titanate de baryum. D’autres types, principalement utilisés comme fusibles réarmables, sont basés sur des polymères-carbone.

Modélisation et Caractérisation Mathématique

Pour exploiter pleinement le potentiel des thermistances, il est indispensable de disposer de modèles mathématiques permettant de convertir leur valeur de résistance mesurée en une température. Cette étape est cruciale, car le comportement non linéaire de ces composants rend la simple proportionnalité inopérante.

La Courbe de Caractérisation R-T

La première étape de la caractérisation d’une thermistance consiste à définir sa résistance nominale, c’est-à-dire sa valeur de résistance à une température de référence. La norme industrielle fixe couramment cette température à 25 °C.

Un paramètre initial, le coefficient de température α, a été défini pour décrire la pente de la courbe de résistance par rapport à la température à un point donné. Cependant, en raison de la nature non linéaire de la thermistance, ce coefficient n’est pas constant sur toute la plage de fonctionnement. Cette variabilité est le point de départ qui justifie l’utilisation de modèles plus sophistiqués. Elle est la conséquence directe des propriétés intrinsèques des matériaux semi-conducteurs, où le nombre de porteurs de charge disponibles pour la conduction varie de manière non proportionnelle à l’énergie thermique.

La Constante de Matériau

Face à la non-constance du coefficient α, l’industrie a introduit une constante de matériau plus stable, appelée bêta (β), ou constante de sensibilité. Cette constante est utilisée pour développer une courbe de résistance-température plus précise, particulièrement sur des plages de températures définies.

La constante β représente une réponse pratique d’ingénierie au défi de la non-linéarité. En se basant sur cette valeur, il est possible de modéliser le comportement de la thermistance sur une sous-plage de température de manière suffisamment précise pour la plupart des applications. La conversion de la résistance mesurée en une température en Kelvin se fait alors en utilisant une formule dérivée de l’équation de Steinhart-Hart simplifiée.

Cette approche permet de simplifier les calculs et de rendre la thermistance pratique pour une intégration dans des systèmes numériques. Une spécification telle que « 3380 25/50 » indique une constante β de 3380 pour une plage de températures de 25°C à 50°C, illustrant la méthode par laquelle les fabricants caractérisent leurs produits pour les ingénieurs concepteurs.

Les Circuits d’Interface et l’Intégration Systèmes

Pour qu’une thermistance puisse être utilisée comme un capteur dans un circuit électronique, il est nécessaire de la coupler à des circuits d’interface qui convertissent sa variation de résistance en un signal mesurable, généralement une tension.

Le Montage en Pont Diviseur de Tension

Le montage en pont diviseur de tension est la configuration la plus simple et la plus courante pour mesurer la résistance d’une thermistance. Dans ce montage, la thermistance est connectée en série avec une résistance fixe de référence. L’ensemble est alimenté par une source de tension, et la tension aux bornes de la thermistance est mesurée.

La résistance de la thermistance peut alors être calculée à partir de la tension mesurée en utilisant la formule du diviseur de tension. L’un des défis de cette configuration est que la relation n’est pas linéaire. Le microcontrôleur ou le processeur doit donc utiliser une table de correspondance ou une formule (comme la formule β ou Steinhart-Hart) pour convertir la valeur de tension en une température.

Le Montage avec une Source de Courant Constant

Une alternative au montage en diviseur de tension, souvent préférée dans les conceptions de haute précision, est l’utilisation d’une source de courant constant pour alimenter la thermistance. Le principe de cette configuration repose sur la loi d’Ohm.

Lorsque le courant circulant à travers la thermistance est maintenu constant, la tension à ses bornes devient directement proportionnelle à sa résistance. Cette relation linéaire simplifie considérablement le processus de conversion. Le système n’a plus à traiter une fonction de sortie non linéaire du diviseur de tension, ce qui simplifie les calculs post-acquisition et permet d’obtenir une mesure de la température plus directe et plus précise.

Intégration avec un Microcontrôleur

L’intégration d’une thermistance dans un système électronique moderne requiert une chaîne de mesure complète, dont le cœur est un microcontrôleur avec un convertisseur analogique-numérique (ADC). Le rôle de l’ADC est de transformer la tension analogique mesurée aux bornes de la thermistance en une valeur numérique compréhensible par le microcontrôleur.

Un exemple typique de cette intégration est un projet de mesure de température utilisant une carte de développement et un script MicroPython. Les étapes fondamentales d’un tel projet sont les suivantes :

  • Importation des bibliothèques nécessaires à la gestion de l’ADC, des temporisations et des fonctions mathématiques, notamment le logarithme.
  • Définition des paramètres du circuit, tels que la tension d’alimentation, la résolution de l’ADC et les caractéristiques de la thermistance (résistance nominale et constante β).
  • Boucle de mesure dans laquelle le microcontrôleur lit la valeur de tension, la convertit en résistance à l’aide de la formule du diviseur de tension, puis calcule la température en utilisant la formule β.
  • Affichage des résultats, souvent conditionné à un changement de température minimal pour ne pas surcharger l’affichage.

Cet exemple pratique démontre que le véritable potentiel de la thermistance ne réside pas uniquement dans ses propriétés physiques, mais dans l’intelligence logicielle qui lui est associée. La programmation permet de compenser la non-linéarité intrinsèque du composant, faisant de la thermistance un capteur très précis et polyvalent.

Applications Pratiques et Rôles Spécifiques

Grâce à leur polyvalence et à leurs propriétés uniques, les thermistances ne se limitent pas à une simple mesure de la température. Elles jouent également des rôles cruciaux dans la protection des circuits et la compensation des effets thermiques.

Mesure et Contrôle de la Température

Le rôle le plus évident des thermistances est la mesure et le contrôle de la température dans un large éventail d’appareils. Les CTN, en particulier, sont très utilisées dans les thermostats pour les systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation, dans les appareils électroménagers comme les réfrigérateurs et les fours à micro-ondes, ainsi que dans les thermomètres numériques et les systèmes de contrôle moteur des véhicules automobiles. Leur haute sensibilité leur permet d’obtenir des lectures fiables et rapides.

Protection des Circuits

Les thermistances, tant les CTN que les CTP, sont des composants essentiels pour la sécurité des circuits électroniques.

  • Protection thermique : Les CTN sont utilisées pour surveiller la température des composants sensibles comme les batteries au lithium-ion et les processeurs d’appareils électroniques. En cas de surchauffe, leur chute de résistance est détectée par le circuit de gestion qui peut alors déclencher un mécanisme de sécurité, tel que la réduction de puissance ou l’arrêt de l’appareil, afin de prévenir les dommages.
  • Limitation du courant d’appel : Les CTP sont utilisées comme limiteurs de courant d’appel (Inrush Current Limiters, ICL) pour protéger les circuits contre les surintensités au démarrage. Lorsqu’un appareil est mis sous tension, un courant d’appel élevé peut se produire, en particulier avec les condensateurs de lissage. La thermistance CTP, initialement à faible résistance, chauffe rapidement sous l’effet de ce courant, provoquant une augmentation spectaculaire de sa propre résistance. Cette augmentation limite le courant à un niveau sûr, protégeant les composants en aval. Une fois le courant stabilisé et la thermistance refroidie, sa résistance redevient faible, permettant un fonctionnement normal. Cette fonction de fusible réarmable est particulièrement utile pour les alimentations et les moteurs de compresseurs.

Les rôles de protection des CTN et des CTP sont complémentaires. Alors que les CTN sont employées pour prévenir les dommages causés par une élévation de température, les CTP sont utilisées pour limiter l’excès de courant au moment de la mise sous tension. Cette dualité de fonctions montre l’adaptabilité de la thermistance à des problématiques de sécurité distinctes.

Compensation de Température

Une application plus avancée et subtile des thermistances est la compensation de température. De nombreux composants électroniques, tels que les résistances, les circuits intégrés et les oscillateurs, voient leurs caractéristiques de performance varier en fonction de la température ambiante.

Dans une configuration passive, une thermistance est ajoutée au circuit pour compenser ces variations. En tirant parti de sa propre relation R-T, la thermistance peut corriger les changements de résistance des autres composants, aplatissant ainsi la courbe de performance globale du circuit. Cette application sophistiquée démontre que la thermistance n’est pas seulement un capteur de mesure, mais aussi un élément de construction fondamental qui assure la stabilité et la fiabilité des systèmes électroniques dans des conditions de fonctionnement variées.

Thermistance VS RTD VS Thermocouple

Le choix d’un capteur de température approprié est une décision critique dans la conception d’un système. Bien que les thermistances soient polyvalentes, il est essentiel de comprendre leurs forces et leurs faiblesses par rapport à d’autres technologies courantes comme les thermorésistances (RTD) et les thermocouples. Le choix dépend d’un compromis entre la précision, la plage de température, le temps de réponse et le coût.

Avantages et Inconvénients Comparés

Facteur Thermistance RTD (PT100) Thermocouple
Précision Élevée (dans une gamme étroite, ±0,1 °C) Très élevée (±0,1 °C à ±0,5 °C sur une large gamme) Modérée (±1 °C à ±2 °C)
Plage de Température Étroite (-50 °C à 150 °C) Large (-200 °C à 850 °C) Très large (-200 °C à 2500 °C)
Temps de Réponse Très rapide Lent Rapide
Durabilité Fragile Robuste Très durable
Linéarité Très non linéaire Très linéaire Non linéaire
Coût Très faible Élevé (le platine est cher) Faible (mais nécessite une compensation)

Guide de Choix

Le choix du capteur le plus approprié dépend directement des priorités de l’application.

  • Pour la haute précision : Si une précision exceptionnelle est requise sur une large plage de température, comme dans les laboratoires ou les processus industriels critiques, les RTD sont le choix optimal. Si le budget est serré et que la plage de température est limitée, une thermistance CTN bien calibrée peut offrir une précision comparable pour un coût bien moindre.
  • Pour les températures extrêmes et la robustesse : Les thermocouples sont les seuls capteurs viables pour les environnements à très haute ou très basse température, comme les fours industriels ou les applications cryogéniques. Leur durabilité les rend également idéaux pour les environnements difficiles soumis aux vibrations, aux chocs ou à la corrosion.
  • Pour les contraintes de coût et de réactivité : Pour les produits grand public, les appareils médicaux portables ou les projets à petit budget, la thermistance est le choix le plus judicieux. Sa rapidité de réponse et son faible coût en font un capteur idéal pour les applications où la température doit être surveillée rapidement et de manière économique, comme la surveillance de la température des batteries.

Aperçu du Processus de Fabrication

Le processus de fabrication d’une thermistance, en particulier une CTN, est une série de techniques complexes qui expliquent en grande partie les caractéristiques uniques du composant, y compris ses limitations.

Le processus débute par un mélange précis de matières premières sous forme de poudres d’oxydes métalliques tels que le manganèse, le nickel, le cobalt et le cuivre. D’autres stabilisateurs peuvent être ajoutés pour ajuster les propriétés du matériau. Ce mélange est broyé dans un procédé humide, souvent par broyage par billes, pour réduire la taille des particules et obtenir une consistance homogène de pâte.
La pâte est ensuite étalée sur une bande porteuse en plastique à l’aide d’une lame de fonderie, ce qui permet de contrôler avec précision l’épaisseur du film. Le matériau est séché pour former une bande verte malléable. Cette bande est ensuite découpée et frittée (sintered) à très haute température dans un four. La température et la durée de frittage sont des paramètres critiques qui déterminent la structure cristalline finale et les propriétés électriques de la thermistance.

Après le frittage, le corps céramique est coupé en petites perles, disques ou puces. Des électrodes conductrices (souvent en argent) sont apposées, et le composant est ensuite encapsulé dans un matériau protecteur, comme de l’époxy ou du verre, pour le sceller contre l’humidité et la corrosion.

 

Ce processus de fabrication, bien qu’il permette de créer un capteur hautement sensible et efficace, est la cause directe d’une de ses principales faiblesses : la mauvaise cohérence et interchangeabilité des composants. Les caractéristiques de la thermistance finale sont extrêmement sensibles à la composition exacte du mélange d’oxydes et aux conditions de frittage. Toute légère variation dans ces étapes peut entraîner des différences significatives dans la valeur de la résistance et la forme de la courbe R-T. En conséquence, il est souvent difficile de trouver un composant de remplacement qui ait des caractéristiques de résistance identiques, ce qui peut poser des défis lors de la maintenance et de la réparation des circuits électroniques.

Synthèse et Perspectives

En conclusion, la thermistance est bien plus qu’une simple résistance. Elle est un capteur de température fondamental dont les propriétés complexes sont à la fois sa plus grande force et sa principale limitation. Son comportement hautement non linéaire, conséquence directe de sa composition en matériaux semi-conducteurs, est la source de sa remarquable sensibilité sur des plages de température spécifiques. Cette non-linéarité, autrefois un obstacle, est aujourd’hui une caractéristique maîtrisée grâce à des modèles mathématiques précis tels que la constante β et l’équation de Steinhart-Hart, qui permettent une conversion fiable de la résistance en température.

La dualité de la thermistance, capable de mesurer la température et de protéger les circuits, la rend indispensable dans de nombreuses applications. Les CTN excellent dans la détection précise de la température et la protection thermique, tandis que les CTP sont des alliés précieux pour la limitation des courants d’appel et la protection contre les surintensités. L’intégration des thermistances dans des systèmes intelligents pilotés par microcontrôleurs a permis d’exploiter pleinement leur potentiel, faisant d’un simple composant à deux bornes une partie intégrante d’une chaîne de mesure sophistiquée.

Bien qu’elle présente des inconvénients comme sa fragilité, sa plage de température limitée et sa faible interchangeabilité, la thermistance conserve sa place de choix sur le marché des capteurs. Son faible coût, sa rapidité de réponse et sa haute sensibilité en font une solution de choix pour les applications grand public, les systèmes automobiles, la gestion des batteries et les dispositifs médicaux. À l’ère de l’internet des objets (IoT), où la surveillance de l’environnement est omniprésente, la thermistance demeure un composant critique et pertinent qui continuera d’évoluer en parallèle des avancées technologiques en matière de matériaux et de traitement du signal.